Aujourd’hui on coule les piliers en béton en commençant par la fabrication des coffrages.
Le CTP verni est conçu pour le béton mais doit être renforcé par des longerons qui supportent la pression du béton. Dans le cas présent, pour un pilier de 40 x 40, on visse un bastaing tous les 15 cm.
Un peu de poésie dans la maçonnerie en fleurissant deci, delà, la ferraille toute rouillée !
Le panneau extérieur est plaqué contre le mur avec des serre-joints de maçon qui traversent les parpaings.
Et bien non, ce sont simplement des écarteurs pour éloigner la ferraille des panneaux de coffrage.
La norme en maçonnerie impose une distance minimum de 30mm.
Le quatrième côté du coffrage est serré contre les flancs.
Un manœuvre à la bétonnière qui remplit les brouettes, un autre qui charge les seaux de béton et le maçon qui verse le béton dans le coffrage. Le treuil électrique évite l’effort de monter les seaux à bout de bras, ce qui change agréablement la vie.
Vue d’avion, on voit les tirants qui traversent le coffrage de part en part. Ce sont des tiges filetées serrées par des écrous papillons. Elles sont isolées du béton par un tube en PVC.
Le geste que le maçon a répété une bonne centaine de fois dans la journée.
Voila un pilier de 0,40 x 0,40 x 3,00. Sachant qu’un seau contient 10 litres, je vous laisse calculer vous-même le volume de béton pour un pilier.
Il y aura 5 piliers sur l’ensemble de la construction!
Même opération pour le pilier de la porte principale.
Ce coffrage est placé en extrémité de mur donc plus facile à installer.
En revanche, par l’absence d’un mur côté porte, la pression du béton doit être compensée par des étais.
La coulée est partie pour le deuxième pilier. Par économie, les mêmes coffrages seront utilisés pour les 3 piliers restants.
Elliott à la manœuvre 
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